Grégoire Albisetti

Grégoire Albisetti a un parcours atypique entre culture et agriculture. Né en 1970 à Saint-Germain-en-Laye d’une mère hongroise et ‘un père d’origine italienne, tous deux bardés de diplômes (littéraires pour l’une, scientifiques pour l’autre). Il suit ses « soixantehuitards » de parents dans leur retour à la terre. Il grandit à la ferme et poursuit des études agricoles. Parallèlement à l’étude des bovidés et des ovins, il se livre à ses premières expériences artistiques : théâtre, musique, radio en amateur au sens premier du terme.
Très tôt papa, il abandonne la ferme familiale dont il avait entrepris « la reprise » pour une formation dans les métiers du bâtiment. Après quelques années de maçonnerie générale, nouveau basculement vers… la musique (formation autodidacte). Touche-à-tout, il chemine de la musique traditionnelle à la fanfare. Il multiplie les expériences vers des rivages aussi différents que le chant, le clown, la comédie et la direction d’acteurs (grands ou petits), toujours à la rencontre de l’autre, le public et ou qu’il se trouve, dans la rue, au café, à la crèche, sur la place du village, dans une salle de spectacle où sous un chapiteau… Avec le cirque, il sillonne l’Europe et multiplie les rencontres dans cette grande famille. Du montage de chapiteau, au son, à la lumière, en passant par la régie générale, sur le plateau ou dans les coulisses, il n’a de cesse d’éprouver les divers rôles du faiseur de rêves.
Au passage du millénaire, nouveau tournant, rencontres décisives (ou retrouvaille !?) avec ses frères d’âmes. Ensemble, ils fondent la compagnie Les frères Locomotive. Entre théâtre d’ombres et univers cinématographique, il trouve la place du conteur, il est la voix. Au sein de cette famille, il va au devant d’explorations artistiques intenses (Le Cinématotographe, Célestin et Emile racontent, Le Cinétrain). Au banjo dans La fanfare Toto, il hérite du rôle de l’aîné depuis que notre frère aîné Joseph nous a quitté.
Sur ce chemin foisonnant de hasards, une rencontre va révolutionner ce parcours hors normes, celle avec Henri Gougaud. Ce maître conteur, comme un maître charpentier le ferait avec son apprenti, lui transmet son savoir, il marche désormais dans ses pas.

Laurent Frattale

Laurent Frattale est né en 1973 à Caen, comédien, musicien, metteur en scène et scénographe. Titulaire d’un Baccalauréat A3 Art Dramatique et d’un DEUG en Lettres Modernes (option Art du Spectacle) de l’Université de Caen, il se forme à la pratique théâtrale auprès de Annie Pican, Jean Marc Duprès, Jean Pierre Dupuy, Yoshi Ovoïde (Peter Brook), Grégory Haldy (A.Vassiliev), Adreïwz et Tereza Welminsky (Tadeuz Kantor), Maurice Tadzman (Heïner Muller), Daniel Jeanneteau (Claude Régy), Carlo Bosso, Jean-Pierre Vincent.
Son parcours de comédien est jalonné de plusieurs créations dont : Woyzek de G. Buchner / m.e.s. José Lilo (rôle titre). Hamlet-Machine d’Heïner Muller et Jusémina d’après M. Ghelderod / adaptation et m.e.s. Jean-Pierre Dupuy (rôle titre). Les chambres d’OEdipe et Oedipe le Tyran de Sophocle / m.e.s. Jean-Pierre Brière. Liliom de Ferenc Molnar/ m.e.s. Dorian Rossel et Olivier Lopez (rôle titre).
Sensible à la création contemporaine, il travaille en coopération avec des artistes de sa génération en France et en Suisse dont Jean de Pange / Dom Juan de Molière (rôle titre); Thomas Ferrand / Mon amour; Dorian Rossel / Gloire et beauté; Antonin Ménard / Break in it down et Nous ne pouvons oublier; Mattéo Zimmermann / Duende, mon coeur est là et Les nuisances d’Orphée; Frédéric Deslias / Oratorio, Manque et @. Valéry Dekowski / Le chant du chien, de Zwy Milchtein.
Attaché aux notions de structuration professionnelle et collective, il initie plusieurs projets et lieux culturels dont : L’atelier Rive Gauche/théâtre de l’enjeu (Caen) ; les Ateliers Intermédiaires, lieu de mutualisation et de création pluridisciplinaire sur la presqu’île de Caen qu’il fonde et dirige de 2007 à 2010.
Par ailleurs, partageant les valeurs de l’Education Populaire, il encadre, puis dirige en tant que metteur en scène les Stages Nationaux de Réalisations Artistiques du ministère de la Jeunesse et des Sports de 2008 à 2010…
L’ensemble de son parcours mène Laurent Frattale à jouer et travailler dans de nombreux pays dont, la France, la Suisse, la Belgique, l’Espagne, l’Allemagne, la Bosnie, la Roumanie, la Moldavie, l’Italie, le Mali…
Il vit actuellement à Castelnaudary (Sud France) où il développe des projets axés sur le théâtre de rue et la pratique musicale au sein de la compagnie Les frères Locomotive dont il est l’un des co-fondateurs.

Jean-Marc Parayre

Jean-Marc Parayre est né à Carcassonne en 1972. Après avoir vécu en région parisienne où il apprend le piano et la batterie, il s’installe dans le Lot. C’est là qu’il va pratiquer différents instruments de tradition populaire tels que la vielle à roue, l’accordéon diatonique, les cornemuses.
Son parcours sera ensuite itinérant. Au sein du Cirque bidon, il sillonne en roulotte le nord de l’Italie, la Hongrie et la Roumanie, il y apprend différents répertoires ainsi que la pratique du violon.

De retour en France, il arpente les Corbières toujours en roulotte puis s’installe dans la Montagne Noire audoise. Il officiera ensuite au sein du groupe la Varda, apprendra la nyckelharpa (instrument traditionnel suédois), puis créera le duo Glädja (musiques scandinaves), la compagnie Les frères Locomotive (théâtre forain), La Fanfare Toto (musiques foraines), La Fanfareta (musiques occitanes), et participe à différentes formations.
Musicien au parcours atypique, Jean-Marc Parayre s’exprime au travers d’une multitude d’instruments empreints de traditions populaires.