Adrien Levyne
Adrien Levyne est né à Saint-Maur-des-Fossés en 1972. Formé au conservatoire en batterie et en piano, Adrien Levyne pratique aujourd’hui d’autres instruments comme le violon, la mandoline ou la guitare. Il a participé à de nombreux projets musicaux depuis plus de vingt ans, mélangeant les styles comme le Jazz, la chanson française, le rock ou les airs traditionnels à danser. Parmi ses projets les plus récents : La Fanfare Toto, Les Bluff Swingueurs, Chat Blanc, Les Tontons, AS 817, Zo!, Azilis, Morena La Chiffonnière.
Alexandre De Soria
Alexandre De Soria est né à Créteil en 1974. Il s’est épris de musique avant même sa naissance puisque sa mère plaçait des enceintes sur son ventre pendant sa grossesse, et lui faisait entendre du Bach au travers du liquide amniotique. A l’âge de huit ans, il emménage dans l’Aude où il poursuit tant bien que mal sa scolarité jusqu’au bac. La fac et ses études académiques ne conviennent pas à sa nature trop enjouée, et il arrête net un parcours de journaliste voué à l’échec. Il se tourne alors avec beaucoup plus d’enthousiasme vers la musique qui l’accompagnera pour, il le souhaite, le reste de sa vie.
A vingt ans, il quitte la France pour la Californie, où il jouera dans de nombreuses formations : des groupes de rock, tels que Peachfish, Three Piece Combo, Blah…, des groupes de folk, tels que Ramona the Pest et Bohemia, des groupes de Jazz tels que the Roy Batty Quintet et Dropsy, et un groupe de Salsa, Mucho Axe. Son séjour aux Etats-Unis durera vingt ans. Vingt ans riches d’expériences musicales, de tournées sur toute la côte ouest américaine et de relations humaines.
De retour en France en 2013, il rejoint rapidement, à la basse électrique, un groupe de musique africaine, Metling Djewidoo, puis à la contrebasse un groupe de musique slave, Stanislava. Enfin, il apprend le banjo afin de rejoindre la Fanfare ToTO dans son aventure artistique déjantée.
Une passion l’anime et le nourrit : la musique. Puisse-t-elle toujours l’accompagner !
Félix Locomotive
Arnaud , alias Félix Locomotive, est né à Carcassonne en 1974. Après quelques années de conservatoire durant son enfance (piano, guitare), Arnaud décide d’apprendre à jouer de la trompette, d’abord pour son loisir mais aussi pour divertir ses amis… Très rapidement, l’envie de développer son jeu, le plaisir de la musique et du contact avec le public l’incitent à intégrer plusieurs formations musicales.
Avec le groupe La Margouya (musique world) de Montpellier, il partage la scène sur plusieurs festivals régionaux et salles de concerts avec des groupes reconnus et se familiarise ainsi avec le monde de la musique amplifiée. Parallèlement et durant une année, Arnaud intègre les Castafiores pour jouer un peu partout en France, toujours sur scène. Il découvre ensuite l’univers musical et fantasque de la rue (entre autres choses…) avec la Fanfare Bakchich de Montpellier, coorganisatrice du désormais fameux festival des fanfares de Montpellier, avec qui il partagera le pupitre pendant trois années et de très nombreuses interventions dans tout le grand sud.
Ses attaches audoises le rappellent, et c’est ainsi qu’Arnaud se joint à la Fanfare du Minervois (organisatrice du festival Sulfate de Cuivres à Peyriac Minervois) dont il est toujours membre depuis plus de huit ans et avec qui il continue de faire la route…
La Fanfare Toto était donc une évidence et une suite naturelle, un goûteux mélange de musique et de théâtre… Il en est le trompettiste depuis neuf ans.
Fabrice Vialatte
Fabrice VIALATTE est né en région parisienne en 1973. Pendant son enfance bourguignonne, il apprend le piano, puis se met au saxophone à l’âge de treize ans. En 1996, il décide de rejoindre le sud de la France, où il enseigne dans les écoles primaires de 1999 à 2012, et multiplie les expériences et les rencontres artistiques en virtuose du « touche à tout » …
Saxophoniste du groupe Stevo’s Teen, ska festif de 1998 à 2002 puis compositeur et musicien d’influences balkaniques avec son nouveau groupe Le chauffeur est dans le pré, au sein duquel il œuvre encore aujourd’hui. Il se lance un nouveau défi avec le collectif Imidiwen, un projet riche de rencontres ethniques et musicales, entre son groupe et quatre musiciens Touaregs. De là démarrent alors neuf tournées d’une quinzaine de concerts en France et en Afrique de l’ouest, l’occasion de multiplier les représentations dans les instituts français de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Bamako, Abidjan, Lomé, Cotonou…
Son esprit singulier l’entraine vers d’autres formes musicales et artistiques comme La fanfare ToTO, orphéon théâtralisé : « On s’occupe de tout », création 2017, La femme du bouc émissaire : concert dessiné, la création de Swamp, groupe de new-Orleans, et enfin Artikul : « C’est pas facile, mais c’est pas grave », solo d’un clown poète et musicien.
Fabrice contribue à de nombreux enregistrements avec tous ses groupes, mais aussi sur des albums d’autres artistes comme : Les Croquants, Du Bartas, La Fanfare du Minervois, les Ogres de Barback, Danito… Il participe aussi à des projets collectifs comme la Fanfare du Minervois et Rambalh.
Aujourd’hui, il s’intéresse également au métier de comédien, en effectuant des stages de clown de théâtre depuis cinq ans, et propose des interventions pédagogiques en milieu scolaire.
Grégoire Albisetti
Grégoire Albisetti a un parcours atypique entre culture et agriculture. Né en 1970 à Saint-Germain-en-Laye d’une mère hongroise et ‘un père d’origine italienne, tous deux bardés de diplômes (littéraires pour l’une, scientifiques pour l’autre). Il suit ses « soixantehuitards » de parents dans leur retour à la terre. Il grandit à la ferme et poursuit des études agricoles. Parallèlement à l’étude des bovidés et des ovins, il se livre à ses premières expériences artistiques : théâtre, musique, radio en amateur au sens premier du terme.
Très tôt papa, il abandonne la ferme familiale dont il avait entrepris « la reprise » pour une formation dans les métiers du bâtiment. Après quelques années de maçonnerie générale, nouveau basculement vers… la musique (formation autodidacte). Touche-à-tout, il chemine de la musique traditionnelle à la fanfare. Il multiplie les expériences vers des rivages aussi différents que le chant, le clown, la comédie et la direction d’acteurs (grands ou petits), toujours à la rencontre de l’autre, le public et ou qu’il se trouve, dans la rue, au café, à la crèche, sur la place du village, dans une salle de spectacle où sous un chapiteau… Avec le cirque, il sillonne l’Europe et multiplie les rencontres dans cette grande famille. Du montage de chapiteau, au son, à la lumière, en passant par la régie générale, sur le plateau ou dans les coulisses, il n’a de cesse d’éprouver les divers rôles du faiseur de rêves.
Au passage du millénaire, nouveau tournant, rencontres décisives (ou retrouvaille !?) avec ses frères d’âmes. Ensemble, ils fondent la compagnie Les frères Locomotive. Entre théâtre d’ombres et univers cinématographique, il trouve la place du conteur, il est la voix. Au sein de cette famille, il va au devant d’explorations artistiques intenses (Le Cinématotographe, Célestin et Emile racontent, Le Cinétrain). Au banjo dans La fanfare Toto, il hérite du rôle de l’aîné depuis que notre frère aîné Joseph nous a quitté.
Sur ce chemin foisonnant de hasards, une rencontre va révolutionner ce parcours hors normes, celle avec Henri Gougaud. Ce maître conteur, comme un maître charpentier le ferait avec son apprenti, lui transmet son savoir, il marche désormais dans ses pas.
Jean-Marc Parayre
Jean-Marc Parayre est né à Carcassonne en 1972. Après avoir vécu en région parisienne où il apprend le piano et la batterie, il s’installe dans le Lot. C’est là qu’il va pratiquer différents instruments de tradition populaire tels que la vielle à roue, l’accordéon diatonique, les cornemuses.
Son parcours sera ensuite itinérant. Au sein du Cirque bidon, il sillonne en roulotte le nord de l’Italie, la Hongrie et la Roumanie, il y apprend différents répertoires ainsi que la pratique du violon.
De retour en France, il arpente les Corbières toujours en roulotte puis s’installe dans la Montagne Noire audoise. Il officiera ensuite au sein du groupe la Varda, apprendra la nyckelharpa (instrument traditionnel suédois), puis créera le duo Glädja (musiques scandinaves), la compagnie Les frères Locomotive (théâtre forain), La Fanfare Toto (musiques foraines), La Fanfareta (musiques occitanes), et participe à différentes formations.
Musicien au parcours atypique, Jean-Marc Parayre s’exprime au travers d’une multitude d’instruments empreints de traditions populaires.
Julien Lagrange
Julien Lagrange est né à Caen en 1975. Il étudie le violoncelle dés l’âge de 7 ans à l’école de musique de St Lô, ville plutôt sinistre et dont la spécialité est de ne point engendrer la nostalgie. Il poursuit ses études parallèles dans la musique (apprentissage du saxophone) et le théâtre à Caen, tout en validant une Licence de Théâtre, diplôme alibi qui lui permet de gagner du temps. L’occasion de vivre notamment de multiples expériences de groupes et de troupes, tout cela pour pas un rond, le métier viendra plus tard… Reçu à l’audition de l’Académie de l’Union (CDN de LImoges), il poursuit sa route sur Limoges pour une formation intensive en tant que comédien, et ce pendant 2 ans, mais déçu par un climat presque égale à celui de son pays natal, il poursuit son chemin…
C’est en Languedoc Roussillon, plus exactement dans l’Aude, qu’il rencontre ceux qui deviendront ses « frères » d’arme, les fameux frères Locomotive et avec qui il fondera notamment la fanfare ToTO !
A son actif, plus d’une vingtaine de créations théâtrales professionnelles en tant que comédien, une quinzaine de formations musicales en tout genre en tant que musicien et arrangeur compositeur.
Laurent Frattale
Laurent Frattale est né en 1973 à Caen, comédien, musicien, metteur en scène et scénographe. Titulaire d’un Baccalauréat A3 Art Dramatique et d’un DEUG en Lettres Modernes (option Art du Spectacle) de l’Université de Caen, il se forme à la pratique théâtrale auprès de Annie Pican, Jean Marc Duprès, Jean Pierre Dupuy, Yoshi Ovoïde (Peter Brook), Grégory Haldy (A.Vassiliev), Adreïwz et Tereza Welminsky (Tadeuz Kantor), Maurice Tadzman (Heïner Muller), Daniel Jeanneteau (Claude Régy), Carlo Bosso, Jean-Pierre Vincent.
Son parcours de comédien est jalonné de plusieurs créations dont : Woyzek de G. Buchner / m.e.s. José Lilo (rôle titre). Hamlet-Machine d’Heïner Muller et Jusémina d’après M. Ghelderod / adaptation et m.e.s. Jean-Pierre Dupuy (rôle titre). Les chambres d’OEdipe et Oedipe le Tyran de Sophocle / m.e.s. Jean-Pierre Brière. Liliom de Ferenc Molnar/ m.e.s. Dorian Rossel et Olivier Lopez (rôle titre).
Sensible à la création contemporaine, il travaille en coopération avec des artistes de sa génération en France et en Suisse dont Jean de Pange / Dom Juan de Molière (rôle titre); Thomas Ferrand / Mon amour; Dorian Rossel / Gloire et beauté; Antonin Ménard / Break in it down et Nous ne pouvons oublier; Mattéo Zimmermann / Duende, mon coeur est là et Les nuisances d’Orphée; Frédéric Deslias / Oratorio, Manque et @. Valéry Dekowski / Le chant du chien, de Zwy Milchtein.
Attaché aux notions de structuration professionnelle et collective, il initie plusieurs projets et lieux culturels dont : L’atelier Rive Gauche/théâtre de l’enjeu (Caen) ; les Ateliers Intermédiaires, lieu de mutualisation et de création pluridisciplinaire sur la presqu’île de Caen qu’il fonde et dirige de 2007 à 2010.
Par ailleurs, partageant les valeurs de l’Education Populaire, il encadre, puis dirige en tant que metteur en scène les Stages Nationaux de Réalisations Artistiques du ministère de la Jeunesse et des Sports de 2008 à 2010…
L’ensemble de son parcours mène Laurent Frattale à jouer et travailler dans de nombreux pays dont, la France, la Suisse, la Belgique, l’Espagne, l’Allemagne, la Bosnie, la Roumanie, la Moldavie, l’Italie, le Mali…
Il vit actuellement à Castelnaudary (Sud France) où il développe des projets axés sur le théâtre de rue et la pratique musicale au sein de la compagnie Les frères Locomotive dont il est l’un des co-fondateurs.
Pierre Diaz
Parcours atypique qui commence à 12 ans dans l’harmonie de son village. Très vite, il intègre un orchestre de variété et sillonne les bals populaires de la Région. Après un court passage aux conservatoires de Béziers et Montpellier, son apprentissage sera autodidacte et enrichi de diverses rencontres.
A 20 ans il découvre le jazz, et J.Coltrane. Il se rapproche alors des musiciens pratiquants cette musique et apprend les standards. A cette même période il découvre la danse et le théâtre, et commence une collaboration avec ces deux arts, collaboration qu’il perpétue toujours aujourd’hui. Au début des années 80, l’attrait pour la pédagogie l’amène à enseigner dans de nombreuses écoles de musique. Puis il enseigne le saxophone et l’improvisation au Jazz action Montpellier et à l’école Nationale de l’Aveyron.
Au début des années 90, l’ouverture vers d’autres pays commence. Il parcourt le monde en Asie, Afrique, Europe, Amérique du nord, Amérique centrale, Russie, Amérique du sud. Cofondateur, compositeur et arrangeur du groupe « Regg’lyss », il reçoit un disque de platine pour le tube «mets de l’huile ».
A cette période, il commence à être sollicité pour enregistrer sur de nombreux albums, avec Mezcal jazz unit, Eric Bretheau, Pierre Coulon Cerisier, L’orchestre National de Montpellier, Pascale Labbé et Jean Morières, l’orchestre régional de jazz… Ce qui constitue une discographie de plus de 50 albums. Au début des années 2000, il entreprend une formation de sophrologue, qu’il intègre dans son enseignement. Il intervient depuis à l’école Française de Sophrologie dirigée par Norbert Cassini. Puis le théâtre revient dans son parcours. Il compose, et joue en tant que musicien comédien dans plusieurs spectacles : “Qu’as tu vu Lulu”, produit par le théâtre des 13 vents, avec Christel Touret, Aurélie Turlet, Thomas Bedecarats, “Le grand déménagement”, “Le grand numéro”, La récré”, “Les serveurs”, “L’orphéon”, avec le théâtre de la palabre, Elisabeth Gavalda, Daniel Malavergne, Vincent Granger.
En 2005, il développe la thématique des exodes, et crée “fils de réfugié trio” avec Pepe Martinez et Jean-Marie Frédéric et “Jours de vent” avec le trio Zéphyr. Aujourd’hui ces 2 spectacles se poursuivent, d’autres suivront, “Jours de vent & Terre d’asile” avec le trio Zéphyr, Huong Thanh et Nguyen Thu Thuy en résidence en 2011 au Vietnam, «Rue trivalle” avec Laurent Cavalié et Arnaud Bertrand en Résidence Jazz en LR en 2012 et «Ninos del mundo» en résidence en 2012 en Pays Grand Combien, toujours sur le thème des exodes. Autres projets actuels : Jewish song, l’ensemble « Joia », la compagnie les apostrophés », Sophro-spectacle avec Christel Touret, Le grand bouzouk, duo avec Laurent Cavalié.
Sophia Perez
Née le 09/09/1979 à Casablanca. Je suis artiste de cirque, voltigeuse, formée au CNAC et ça fait maintenant 12 ans que je travaille avec différentes compagnies et sous différentes casquettes car j’aime le mouvement ! Artiste créatrice, artiste interprète, metteure en scène, oeil extérieur, pédagogue, différentes places qui font selon moi un tout engagé dans mon art, dans mes questionnements, mes valeurs, mes envies, mes révoltes…
Je ne suis pas musicienne ou fanfaronne, quoi qu’il m’arrive de pousser la chansonnette, mais depuis que nous avons formé le Cheptel Aleïkoum, je suis baignée dans la fanfare du Cheptel et les autres que nous invitons à notre festival Pouët. J’ai donc appris à aimer cette musique et à découvrir de nombreux univers qu’elle peut porter.
C’est donc avec plaisir que j’ai rencontré la fanfare ToTO en 2015 chez nous, à St Agil, et je serai ravie de découvrir une nouvelle casquette qu’est l’oeil extérieur de fanfarons. C’est un univers décalé et engagé qu’ils proposent, que je serai ravie d’accompagner avec mon attention au mouvement, à l’espace, et au jeu d’acteur.